Trois jours de dialogues et de fête autour de l'agriculture, de l'alimentation à travers le pays grâce aux fous de bassan!

Enracinées dans l’histoire profonde de la Loire et de la Beauce, les lettres du Pays quand elles s’envolent ressemblent aux plumes des fous de bassan ! Si blanches qu’elles en deviennent, dans la lumière, éblouissantes. Leur éclat perdure sur le sol et c’est ainsi, sans croire à un mirage, que l’on entend chanter les chemins.
Illustrant cet esprit qui virevolte de la terre à la physique quantique, Eric van Osselaer a créé en direct, dimanche 1er septembre, à Saint-Ay, une musique légumineuse à coups de basse-tèque, de flûte patatière, de pomme frottée qui rougit, de clarottinette, d’endive sifflée, de céleri bongo ou de caisson de citrouille, le tout donnant naissance à une transcendantale technaubergine…
Oui, c’est bien de la nature que les chemins nous ont parlé ! Vendredi 31 août au soir, à Lailly-en-Val, Adama, le conteur du Mali, du Sénégal ou de Sierra-Léone, s’en était d’ailleurs fait le porte-parole : « L’eau du fleuve ne retourne jamais à sa source », tonnait-il. En Afrique, la mère et l’océan répondent au même nom de Ba. « La vie vient de l’eau. »